Première Lecture (Is 45, 18.21b-25)
« Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre : je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur. C’est moi, le Seigneur, qui fais tout cela. Cieux, distillez d’en haut votre rosée, que, des nuages, pleuve la justice, que la terre s’ouvre, produise le salut, et qu’alors germe aussi la justice. Moi, le Seigneur, je crée tout cela. »
Ainsi parle le Seigneur, le Créateur des cieux, lui, le Dieu qui fit la terre et la façonna, lui qui l’affermit, qui l’a créée, non pas comme un lieu vide, mais qui l’a façonnée pour être habitée : « Je suis le Seigneur : il n’en est pas d’autre ! N’est-ce pas moi, le Seigneur ? Hors moi, pas de Dieu ; de Dieu juste et sauveur, pas d’autre que moi ! Tournez-vous vers moi : vous serez sauvés, tous les lointains de la terre ! Oui, je suis Dieu : il n’en est pas d’autre ! Je le jure par moi-même ! De ma bouche sort la justice, la parole irrévocable. Devant moi, tout genou fléchira, toute langue en fera le serment : Par le Seigneur seulement – dira-t-elle de moi – la justice et la force ! » Jusqu’à lui viendront, couverts de honte, tous ceux qui s’enflammaient contre lui. Elle obtiendra, par le Seigneur, justice et louange, toute la descendance d’Israël.
Psaume Responsorial : 84
R/. Ciel, répands ta rosée ! Nuées, faites pleuvoir le juste !
J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ? Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles. Son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin.
Verset avant l’Évangile (Is 40,9.10) : Alléluia, Alléluia.
Élève la voix, toi qui portes la Bonne Nouvelle ! Voici le Seigneur Dieu : il vient avec puissance. Alléluia.
Évangile (Lc 7, 19-23)
Jean appela deux d’entre ses disciples et les envoya demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? ». Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean Baptiste nous a envoyés te demander : ‘Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?’ ».
A ce moment-là, Jésus guérit beaucoup de malades, d’infirmes et de possédés, et il rendit la vue à beaucoup d’aveugles. Puis il répondit aux envoyés : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! ».