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DIOCESE DE KABGAYI


Le secret de la confession est « inviolable », rappelle la Pénitencerie apostolique


Date de publication
2 juillet 2019
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Cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur de la Sainte Église catholique

Le secret de la confession est « inviolable », rappelle une note de la Pénitencerie apostolique approuvée par le pape François et publiée ce 1er juillet 2019.

Le secret inviolable de la confession « n’admet aucune exception dans le domaine ecclésial et encore moins dans le domaine civil », à tel point que les confesseurs sont appelés à le défendre au péril de leur vie (usque ad sanguinis effusionem), par loyauté pour le pénitent et pour témoigner du Salut : en effet, les prêtres agissent « dans la personne du Christ » et chaque fois que le sacrement est conféré, s’opère le salut personnel du Christ pour chaque homme.

Le prêtre, poursuit le texte, a connaissance des péchés « non ut homo, sed ut Deus – non comme homme, mais comme Dieu », et « il “ne sait pas” ce qui lui a été dit » dans la confession « parce qu’il ne l’a pas écouté en tant qu’homme mais au nom de Dieu ». Ainsi il pourrait « même “jurer”, sans aucun préjudice pour sa conscience, de “ne pas savoir” ce qu’il sait seulement en tant que ministre de Dieu ». Par ailleurs il lui est interdit de « se souvenir volontairement » du contenu de la confession et d’en faire mention avec le pénitent en-dehors du sacrement. Ce dernier n’a pas non plus le pouvoir de délier le confesseur de ce secret.

Le prêtre confesseur n’est jamais autorisé à « trahir le pénitent en parole ou d’une quelconque façon », précise le Catéchisme de l’Eglise catholique (can. 983, § 1), qui rappelle que le sceau sacramentel recouvre « tout ce que le pénitent a accusé, même dans le cas où le confesseur n’accorde pas l’absolution ». Si les péchés confessés constituent des crimes, « il n’est jamais permis d’imposer au pénitent, comme condition pour l’absolution, de se constituer partie civile ». Cette condition en fait appartient déjà à la structure du sacrement, qui demande « un repentir sincère » avec la ferme intention de ne pas récidiver.

« Toute action politique ou toute initiative législative visant à “forcer” l’inviolabilité du sceau sacramentel constituerait une offense inacceptable envers la libertas Ecclesiae, qui ne reçoit pas sa légitimation des Etats mais de Dieu ; elle constituerait également une violation de la liberté religieuse », avertit la Pénitencerie : « Violer le secret équivaudrait à violer le pauvre qui est dans le pécheur. »

Source : Zenith

Publié par : Abbé Jean-Paul MANIRIHO


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