ENGLISH 
FRENCH 

DIOCESE DE KABGAYI


CEPR : Ouverture de l’année judiciaire 2019 du TECIR


Date de publication
8 décembre 2018
Views  77

Photo de toute l’assemblée

Ce jeudi 6 décembre 2018 à Kigali, au siège de la CEPR, eut lieu la cérémonie d’ouverture de l’Année Judicaire 2019. Il s’agit d’une coutume introduite comme norme par le nouveau règlement intérieur du Tribunal Ecclésiastique du Rwanda (TECIR) depuis la relance de ses activités en 2007. Avec cette journée, les Evêques réunis en assemblée plénière ordinaire clôturant l’année, accorde un temps pour évaluer le secteur pastoral de la JUSTICE ECCLESIASTIQUE.

Etaient présents, S.E. Mgr Andrzej JOZWOWICZ, Nonce Apostolique au Rwanda, quelques Evêques membres de la CEPR, les juges et ministres du TECIR et les membres des Sections locales diocésaines du TECIR. Contrairement aux années précédentes où figurait au programme, le rite du serment de nouveaux juges ou ministres nommés, la cérémonie avait un caractère avait un style assez bref avec durée d’une heure. Elle fut essentiellement marquée par trois discours de circonstance :

1) S.E. Mgr Vincent HAROLIMANA, Evêque modérateur du TECIR, dans son allocution donna brièvement le rapport d’activités du TECIR. Les chiffres indiquent un bilan sur les causes matrimoniales pendantes au nombre de 12 et 18 introduites en 2018. Les déclarations de nullité indiquent 15 causes conclues affirmativement et 2 négativement. Le bilan donne dans l’ensemble 9 causes avec chef de nullité la simulation totale du mariage (c. 1101§2). Ce problème de simulation est un indicateur en rouge sur la situation du mariage et de la famille, non seulement dans la société rwandaise, mais il pose un défi à la pastorale du mariage dans sa préparation.

Le rapport du TECIR invite à réfléchir davantage sur le nombre croissant des divorces dans la société rwandaise, et la réponse à apporter pour sauver la famille, institution humano-divine. Dans l’esprit du Pape François s’adressant aux juges du Tribunal de la Rote Romaine au mois de janvier 2018, Mgr Vincent rappela que le service de la justice est une forme de charité pastorale à ne pas négliger.

Dans son discours, Mgr Vincent rappela aussi l’importance des Sections locales diocésaines dans le service pastoral de justice. Il rappela les recommandations issues de la formation des membres de ces sections en novembre 2017 pour une meilleure efficacité du TECIR. En marge du domaine matrimonial, Mgr Vincent rappela d’autres domaines où l’Eglise devrait assainir la justice, en particulier les situations irrégulières de certains prêtres ayant abandonné le ministère, sans oublier d’autres secteurs qui touchent l’organisation pastorale.

2) Le second discours fut prononcé par S.E. Mgr le Nonce Apostolique qui apprécia le rapport d’activités du TECIR. Il donna son encouragement pour le dur labour accompli par les juges et ministres du TECIR en les invitant à entrer dans les vues du Pape François qui a son tour encourage les acteurs de la justice ecclésiale à rendre un service de charité pour les couples en difficulté. En des termes précis, il évoqua ce service comme un ministre de la paix des consciences qu’il faut accomplir dans un esprit d’humilité. En agissant avec certitude morale pour la recherche de la vérité, les juges accompliront ce ministère ex actis et probatis dans une éthique de sagesse.

3) Le discours de clôture fut prononcé par S.E. Mgr Antoine KAMBANDA, Archevêque nommé de Kigali. Il remercia S.E. Mgr le Nonce pour sa présence et sa proximité avec une parole de sagesse encourageant le dévouement des juges et ministres du TECIR. Il souligna l’importance de ce ministère pour l’Eglise locale comme une forme de charité pastorale authentique.

S.E. Mgr Antoine KAMBANDA, Archevêque nommé de KIGALI, s’adressant à l’assemblée, souligne une dimension pastorale importante : le service de justice pour les couples séparés comme recherche de la verité sur le lien conjugal

Il fit remarquer que les indicateurs donnés par le rapport du TECIR interpelait l’urgence à soigner le catéchuménat matrimonial qui est une école permanente de la vie, mais aussi une Grâce, fruit du Mystère. Le mariage est le lieu de l’incessante préoccupation pastorale car, mariage et famille sont l’avenir de l’Eglise.

Il convient que dans la préparation, souligne Mgr l’Archevêque, que la vérité de l’intention des futurs conjoints soit privilégiée et que dans l’accompagnement des familles, différentes commissions épiscopales puissent collaborer ; surtout la commission épiscopale pour le laïcat et celle de la famille.

La journée fut clôturée par le agapes fraternelles.

De G. à D. : S.E. Mgr Anaclet MWUMVANEZA, Evêque de NYUNDO, S.E. Mgr Antoine KAMBANDA, Archevêque nommé de KIGALI, S.E. Mgr Vincent HAROLIMANA, Evêque de RUHENGERI et Modérateur du TECIR, , S.E. Mgr, Andrzej JOZWOWICZ, Nonce Apostolique au Rwanda, SE Mgr Servillien NZAKAMWITA, Evêque de BYUMBA, S.E. Mgr Smaragde MBONYINTEGE, Evêque de KABGAYI.

Quelques juges et ministres du TECIR posent pour la photo de souvenir avec les Evêques présents à la cérémonie : De G à D : S.E. Mgr Anaclet MWUMVANEZA, Evêque de NYUNDO, S.E. Mgr Antoine KAMBANDA, Archevêque nommé de KIGALI, S.E. Mgr Vincent HAROLIMANA, Evêque de RUHENGERI et Modérateur du TECIR, , S.E. Mgr, Andrzej JOZWOWICZ, Nonce Apostolique au Rwanda, S.E. Mgr Servillien NZAKAMWITA, Evêque de BYUMBA, S.E. Mgr Smaragde MBONYINTEGE, Evêque de KABGAYI ; A. Martin UWAMUNGU, Défenseur du Lien.
En haut au second rang, de D à G. : Rév Frère Aristide KAMALI, Notaire, A. Cyprien DUKUZUMUREMYI, Official du TECIR, A. Joseph-Emmanuel KAGERUKA, Juge, A. Sylvère KOMEZUSENGE, Juge.


Abbé Joseph-Emmanuel KAGERUKA


NOS ADRESSES

  • DIOCESE DE KABGAYI
  • BP 66 Muhanga/Rwanda
  •  +250 787038683
  •  diocesekabgayi.org
  •  [email protected]